Le business du camgirl est-il en plein boom économique en cette période de crise ?
|L’amenuisement des ressources financières pendant la crise a frappé de plein fouet tous les secteurs d’activités, les travailleuses du sexe plus encore. C’est un fait qui se comprend puisque les contacts physiques sont fortement déconseillés. Heureusement pour les TDS, le camgirl a permis à plus d’une, même celles qui étaient frileuses à l’idée de faire du sexe virtuel, de rebondir sur leurs deux pieds. Les plus chanceuses firent énormément du chiffre et suscitèrent même des vocations.
Le confinement et les changements d’habitudes
Du pavé à la toile, la transition s’est imposée aux travailleuses professionnelles du sexe (Escort girls, prostituées, professionnelles de la pornographie). Certaines filles qui y ont vu une opportunité ont fait pour la circonstance une reconversion quitte à reprendre leurs activités premières habituelles après l’arrêt du confinement.
La grande majorité des sites donnent des conseils pour devenir camgirl en répondant à des questions comme : Quel site de cam choisir ? Comment protéger leur anonymat ? Comment fidéliser le client ? etc. La plupart des plateformes de camgirls ont enregistré un grand nombre d’inscriptions. Le nombre de clients a aussi fortement augmenté du fait du temps considérable que les internautes passent désormais sur internet. On a aussi remarqué une variation de la tranche d’âge. Les hommes mariés, confinés à domicile, anciens habitués des camgirls se sont assagis, craignant des emmerdes avec leurs conjointes. Ce sont désormais les jeunes célibataires qui sont plus présents sur les sites de camgirls.
Une augmentation des revenus
Pour le grand nombre de camgirls, il s’agit d’une activité nouvelle, une forme de télétravail qui demande un gros investissement en matière de temps, d’argent et d’équipements. Les camgirls professionnels ont pu se faire beaucoup d’argent sur la toile par ce temps de confinement et de restrictions en tous genres. Une chose est vraie, la sollicitation est plus grande. Les camgirls passent plus de temps sur le net, et pour la plupart d’entre elles, leurs revenus ont doublé (de 2000 euros à 4000 voire plus d’euros). C’est dire que, même s’il existe dans le lot des clients un nombre considérable de voyeurs, non-payeurs, le business n’aura jamais été aussi florissant. Dans tous les cas, cette forme de télétravail que certaines camgirls viennent de découvrir a de beaux jours devant elle.